Évaluation | Biopsychologie | Comparative | Cognitive | Développementale | Langage | Différences individuelles | Personnalité | Philosophie | Social |
Méthodes | Statistiques | Articles cliniques | Éducatifs | Industriels | Professionnels | Psychologie du monde |
Personnalité: Concept de soi · Test de personnalité · Théories · Problème corps-esprit
Aidez-nous à en recruter un, ou améliorez cette page vous-même si vous êtes qualifié.
Cette bannière apparaît sur les articles faibles et dont le contenu doit être abordé avec prudence académique
L’asocialité est un trait de personnalité caractérisé par l’absence d’une forte motivation à s’engager dans l’interaction sociale et/ ou la préférence pour les activités solitaires. Les psychologues du développement utilisent les synonymes « non social », « non social » et « désintérêt social ». L’asocial est distinct de l’antisocial car ce dernier implique une aversion active ou un antagonisme envers les autres ou l’ordre social général. La condition est souvent confondue avec la misanthropie.
L’asocialité est considérée comme un trait souhaitable dans certaines traditions monastiques, notamment dans le catholicisme, le bouddhisme et le soufisme. Il est salué à la fois comme un outil d’aliénation de la vie laïque et de permettre un mode de vie de contemplation ininterrompue.
Un degré d’asocialité est régulièrement observé chez les introvertis, tandis qu’une asocialité extrême est observée chez les patients schizophrènes. Elle se caractérise par une incapacité à » faire preuve d’empathie « , à ressentir une intimité avec les autres ou à nouer des relations étroites avec les autres (Davidson &Neale 1994).
L’asocialité n’est pas nécessairement perçue comme un trait totalement négatif par la société, car l’expression de l’asocialité a été utilisée comme un moyen d’exprimer l’indépendance de l’esprit par rapport aux idées dominantes (dissidence). L’expression de l’asocialité peut également être utilisée comme une forme d’humour pour indiquer un problème (par exemple pour souligner les exagérations des services de réseaux sociaux (Kahney 2004)).
Dans les camps de concentration nazis, les individus considérés comme « asociaux » ont été forcés de porter des insignes avec des triangles noirs. Cela comprenait les handicapés mentaux, les malades mentaux, les sans-abri, les alcooliques, les « timides au travail », les prostituées, les brouillons et les pacifistes.
- Les instables, les « asociaux », les alcooliques et les prostituées. Centre pour l’Holocauste &Études sur le génocide. Université du Minnesota. Récupéré le 14 septembre 2012.
Pour en savoir plus
- Davidson, Gerald C. (1994). Psychologie Anormale, 6e Édition, New York: John Wiley &Fils.
- Coplan, Robert J. (2004). Voulez-vous « Jouer »? Distinguer Entre Timidité Conflictuelle et Désintérêt Social pour la petite Enfance. Psychologie du développement, 40 (2), 244-258.
- Coplan, Robert J. (2007). Une « Multitude » de Solitude: Un regard de Plus près sur le Repli Social et le Jeu Non Social dans la Petite Enfance. Perspectives de développement de l’enfant, 1(1), 26-32.
- Larson, Reed W. (1990). Le Côté Solitaire de la Vie: Un Examen du Temps que les Gens Passent Seuls de l’Enfance à la Vieillesse. Examen du développement, 10(1), 155-183.
- Leary, Mark R. (2003). Trouver du plaisir dans les activités solitaires : désir de solitude ou désintérêt pour le contact social?. Personnalité et différences individuelles, 35, 59-68.
- Larson, Reed W. (1990). Le Côté Solitaire de la Vie: Un Examen du Temps que les Gens Passent Seuls de l’Enfance à la Vieillesse. Examen du développement, 10(1), 155-183.
- Jennings, Kay D. (1975). Les Personnes Par Rapport à l’Orientation des Objets, au Comportement Social et aux Capacités Intellectuelles des Enfants d’âge préscolaire. Psychologie du développement, 11 (4), 511-519.
Cette page utilise du contenu sous licence Creative Commons de Wikipedia (voir les auteurs).