En 1645, un nouveau groupe social est créé en Nouvelle-France : les coureurs de bois. Bien qu’ils soient encore peu nombreux, les coureurs de bois deviennent par la suite un élément essentiel de la traite des fourrures. Dans les années 1660, il y avait entre 500 et 800 coureurs de bois dans la région des Grands Lacs.
Au début de la colonisation, ce sont les Autochtones qui allaient voir les Français à leurs postes de traite dans la vallée du Saint-Laurent. Mais au fil du temps, de plus en plus de Français allaient voir les Autochtones pour commercer directement avec eux. Ces Français s’appelaient les coureurs de bois.
Qui étaient-ils ?
Les coureurs de bois étaient des hommes relativement jeunes, généralement âgés de 20 à 30 ans, et qui n’avaient pas peur du danger ou de l’effort physique. Ils partent généralement au printemps, voyageant dans des canots d’écorce remplis de marchandises vers le » Haut Pays ” de la région des Grands Lacs. Ils ne sont pas revenus avant l’automne. Les coureurs de bois faisaient du troc. En d’autres termes, ils utilisaient des marchandises comme monnaie d’échange contre les fourrures des Autochtones. Certains n’ont fait que quelques voyages commerciaux avant de s’installer sur un terrain, tandis que d’autres en ont fait leur mode de vie.