Qu’est-ce qu’un déficit budgétaire?
Un déficit budgétaire survient lorsque les dépenses publiques dépassent les recettes provenant des impôts et d’autres sources. Bien que le concept de déficit budgétaire s’applique à toute organisation ayant des revenus et des dépenses d’exploitation, le terme s’applique le plus souvent aux budgets gouvernementaux.
L’épargne publique est également appelée excédent budgétaire. Lorsque l’épargne publique est négative, on dit que le gouvernement est en déficit budgétaire. Pour dépenser plus que ne le permettent les recettes fiscales, les gouvernements empruntent de l’argent et enregistrent des déficits budgétaires, qui sont financés par des emprunts.
Le montant emprunté est ajouté à la dette nationale de la nation. Par exemple, la dette nationale des États-Unis est estimée à 23 billions de dollars en 2020. En février 2020, le déficit du budget fédéral du pays s’élevait à 625 milliards de dollars.
Déficit budgétaire – Composantes
1. Revenus
Pour les gouvernements nationaux, une majorité des revenus provient des impôts sur le revenu, des impôts sur les sociétés, des taxes à la consommation et des impôts sur les assurances sociales. Pour les organisations et les entreprises non gouvernementales, les revenus proviennent de la vente de biens et de servicesProduits et servicesun produit est un élément matériel mis sur le marché pour acquisition, attention ou consommation alors qu’un service est un élément incorporel, qui provient de.
2. Dépenses
Pour les gouvernements, les dépenses comprennent les dépenses publiques en matière de santé, d’infrastructures, de défense, de subventions, de pensions et d’autres éléments qui contribuent à la santé de l’économie dans son ensemble. Pour les organisations non gouvernementales et les entreprises, les dépenses comprennent le montant dépensé pour les opérations quotidiennes et les facteurs de production, y compris le loyer et les salaires.
Déficit budgétaire – Implications
Contrairement à ce que cela peut paraître, un déficit budgétaire n’est pas toujours un indicateur négatif de la santé économique. Certaines des implications d’un déficit budgétaire sont décrites ci-dessous :
1. Augmenter la demande globale
Un déficit budgétaire implique une réduction des impôts et une augmentation des dépenses publiques, ce qui entraîne une augmentation de la demande globale du pays et une croissance économique ultérieure, ceteris paribusCeteris ParibusCeteris Paribus est le latin pour « toutes les autres choses étant égales par ailleurs. »Il est utilisé dans des situations pour expliquer une relation causale entre deux variables tout en maintenant tous les facteurs exogènes constants..
2. Stimuler l’économie en période de récession
En période de récession, l’économie a tendance à connaître une baisse des dépenses d’investissement du secteur privé, ainsi qu’une baisse de la consommation et de la demande agrégées. Un gouvernement peut choisir d’emprunter et de gérer un déficit pour lutter contre la situation en prenant des mesures pour dépenser efficacement.
3. Augmenter les dépenses du gouvernement
Les dépenses du gouvernement servent à de nombreuses fins, y compris les investissements dans les infrastructures, les soins de santé, le capital humain, les allocations de chômage, les programmes de retraite, etc. Le gouvernement d’une nation peut choisir de dépenser plus que ses revenus ne le permettent en enregistrant un déficit.
4. Politique budgétaire
Un déficit budgétaire peut être utilisé pour financer une politique budgétaire expansionnepolitique monétaire expansionnepolitique monétaire expansionnepolitique monétaire expansionnepolitique monétaire expansionnepolitique monétaire expansionnepolitique monétaire expansionnepolitique monétaire expansionnepolitique monétaire expansionnepolitique monétaire expansionnepolitique monétaire expansionnepolitique monétaire est un type de politique monétaire macroéconomique qui vise à augmenter le taux d’expansion monétaire pour stimuler, ce qui implique une baisse des impôts sur le revenu et les sociétés (réduisant ainsi les recettes pour le gouvernement) et une augmentation des dépenses publiques en infrastructures et en investissements pour attirer les capitaux étrangers et stimuler la croissance économique.
5. Des impôts plus élevés à l’avenir
Un déficit budgétaire actuel qui persiste implique souvent que le gouvernement devra augmenter les impôts à l’avenir pour rembourser la dette accumulée, car les impôts sont l’une des principales sources de revenus du gouvernement.
6. Des taux d’intérêt et des rendements obligataires plus élevés
Pour emprunter des sommes importantes, les gouvernements offrent souvent des taux d’intérêt plus élevés aux investisseurs et aux banques internationales qui leur prêtent de l’argent. L’augmentation des emprunts publics se traduit par des taux d’intérêt et des rendements obligataires plus élevés, car les investisseurs et les banques doivent compenser le risque par des paiements d’intérêts.
Théories du déficit budgétaire
1. Théorie de l’Équivalence ricardienne
La Théorie de l’équivalence ricardienne soutient que l’utilisation du déficit budgétaire ou de l’emprunt pour stimuler l’économie n’a aucun effet. Il repose sur de nombreuses hypothèses, dont celle selon laquelle le gouvernement augmentera les impôts pour rembourser le déficit actuel.
Selon la théorie, les ménages en tiennent compte lorsqu’ils prennent des décisions d’investissement et d’épargne et choisissent d’épargner davantage pour compenser l’augmentation future des impôts. Par conséquent, la consommation dans l’économie diminue et l’augmentation des dépenses publiques financées par un déficit n’a pas d’impact sur l’économie.
2. Théorie de l’éviction
Selon la Théorie de l’éviction, une augmentation des dépenses et des emprunts publics entraîne une diminution des investissements du secteur privé. C’est parce que les gouvernements empruntent en vendant des obligations au secteur privé et en empruntant auprès de sources étrangères, telles que d’autres pays et des banques internationales.
Cependant, cela se traduit souvent par des taux d’intérêt plus élevés, ainsi que par des dépenses plus élevées en obligations de la part du secteur privé – ce qui entraîne une baisse des fonds pour les investissements du secteur privé et un coût d’emprunt plus élevé (en raison de taux d’intérêt plus élevés).
Par conséquent, l’augmentation des dépenses publiques se heurte souvent à une diminution relativement moindre des investissements du secteur privé, ce qui compense l’effet global du mouvement expansionniste.
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