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Emory UniversityEmory Vaccine Center

L’infection virale chronique sous-tend une grande variété de maladies d’importance médicale qui découlent directement d’une infection primaire ou qui peuvent nécessiter des mois, des années ou même des décennies pour se développer. Les agents pathogènes associés à des maladies importantes, tels que le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), le virus de l’hépatite C (VHC) et un certain nombre de virus de l’herpès restent incontrôlés. Le succès des récentes thérapies antivirales offre de l’espoir en ouvrant de nouvelles voies de recherche sur les vaccins et les thérapies. La nature chronique de l’infection sous-jacente, cependant, complique les stratégies antivirales et favorise la sélection de descendants résistants aux médicaments au sein de l’hôte infecté chroniquement. À mesure que la liste des maladies chroniques associées à une infection virale à long terme s’allonge, les modèles expérimentaux suggèrent que l’infection virale chronique contribue à certains cancers, ainsi qu’au diabète et à l’athérosclérose.

Les scientifiques de l’Emory Vaccine Center s’engagent dans des programmes de recherche agressifs visant à comprendre et à abroger les infections chroniques et à développer de nouveaux vaccins contre ces infections persistantes. Le directeur du Centre, le Dr Rafi Ahmed, est un pionnier de longue date de l’étude de la création et de la survie des cellules de mémoire immunitaires T. Le déblocage de ces mécanismes est une étape cruciale dans le développement de vaccins contre le VIH et d’autres agents infectieux. En plus de ses contributions essentielles à la science des vaccins, les découvertes du Dr Ahmed sont appliquées au développement et à la mise à l’essai de thérapies pour le traitement du cancer et la prévention du rejet d’organes.

Le laboratoire du Dr Rama Rao Amara étudie de nouveaux vaccins thérapeutiques contre le VIH/SIDA, tandis que le Dr. Eric Hunter vise à élucider les interactions virus-cellules impliquées dans l’assemblage et l’entrée des rétrovirus. En collaboration avec la Dre Cynthia Derdeyn, le laboratoire Hunter examine comment un VIH nouvellement transmis s’adapte à son nouvel environnement immunitaire défini par l’hôte afin d’échapper à la détection et à la destruction dans une population de cohortes discordante en Zambie. Le Dr François Villinger et son équipe modélisent les maladies infectieuses humaines dans des modèles pertinents de primates non humains. Dr. Le laboratoire de Guido Silvestri contribue également à ces travaux en étudiant la pathogenèse de l’infection par le VIH et le SIDA à l’aide du modèle comparatif de primates non humains de l’infection par le SIV chez les macaques rhésus et les mangabeys fuligineux. En améliorant notre compréhension de la pathogenèse du virus du sida, le Dr Silvestri et Mirko Paiardini travaillent au développement de nouvelles thérapies immunitaires pour le VIH à utiliser en plus du traitement antirétroviral.

Dr. Le laboratoire de Bali Pulendran explore l’efficacité de diverses molécules telles que le ligand Flt3, le GM-CSF, le G-CSF et d’autres facteurs qui modulent le nombre ou la fonction des cellules dendritiques, en tant que modulateurs immunitaires ou adjuvants vaccinaux.Cela se fait dans le contexte du VIH et d’autres maladies infectieuses, tant chez les primates non humains que chez les patients. De plus, l’approche du Dr Jerry Blackwell consiste à optimiser les composants du vaccin contre le VIH, à savoir le vecteur, l’antigène et la réponse immunologique, afin d’augmenter son efficacité et ses propriétés de sécurité.

Le manque d’options thérapeutiques efficaces contre le VHC met en évidence la nécessité d’interventions efficaces visant à augmenter ou à compléter la réponse immunitaire naturelle Le laboratoire du Dr Arash Grakoui étudie la réponse immunitaire de l’hôte au VHC afin de mieux faciliter le développement de vaccins. Le Dr Ed Mocarski étudie la réplication, la latence et la réponse de l’hôte aux virus de l’herpès, en se spécialisant dans le cytomégalovirus, un agent pathogène opportuniste important chez les hôtes immunodéprimés. Dr. Les travaux de Samuel Speck sur le virus d’Epstein-Barr et le gammaherpesvirus murin-68 examinent les mécanismes moléculaires par lesquels ces virus établissent des infections chroniques persistantes. D’autres projets caractérisent la réponse de l’hôte à l’infection virale et traitent du contrôle de la latence virale et de l’infection persistante.

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