La fourrure est une croissance épaisse de poils qui recouvre la peau de nombreux animaux différents. C’est une caractéristique déterminante des mammifères. Il se compose d’une combinaison de poils de garde gras sur le dessus et de poils épais en dessous. Les poils de garde empêchent l’humidité d’atteindre la peau; le sous-poil agit comme une couverture isolante qui garde l’animal au chaud.
La fourrure des mammifères a de nombreuses utilisations: protection, fins sensorielles, imperméabilisation et camouflage, l’utilisation principale étant la thermorégulation. Les types de poils comprennent les poils définitifs, qui peuvent être perdus après avoir atteint une certaine longueur; les vibrisses, qui sont des poils sensoriels et sont le plus souvent des moustaches; le pelage, qui se compose de poils de garde, de poils sous la fourrure et de poils d’arêtes; les épines, qui sont un type de poil de garde rigide utilisé pour la défense, par exemple, chez les porcs-épics; les soies, qui sont des poils longs habituellement utilisés dans les signaux visuels, tels que la crinière d’un lion; velli, souvent appelé « fourrure en duvet », qui isole les mammifères nouveau-nés; et la laine, qui est longue, douce et souvent bouclée.: 99 La longueur des poils est négligeable dans la thermorégulation, car certains mammifères tropicaux, tels que les paresseux, ont la même longueur de fourrure que certains mammifères arctiques mais avec moins d’isolation; et, inversement, d’autres mammifères tropicaux à poils courts ont la même valeur isolante que les mammifères arctiques. La densité de la fourrure peut augmenter la valeur isolante d’un animal, et les mammifères arctiques ont surtout une fourrure dense; par exemple, le bœuf musqué a des poils de garde mesurant 30 cm (12 po) ainsi qu’un sous-poil dense, qui forme un pelage étanche à l’air, leur permettant de survivre à des températures de -40 ° C (-40 ° F).: 162-163 Certains mammifères du désert, comme les chameaux, utilisent une fourrure dense pour empêcher la chaleur solaire d’atteindre leur peau, ce qui permet à l’animal de rester au frais; la fourrure d’un chameau peut atteindre 70 ° C (158 ° F) en été, mais la peau reste à 40 ° C (104 ° F).:188 Les mammifères aquatiques, à l’inverse, emprisonnent l’air dans leur fourrure pour conserver la chaleur en gardant la peau sèche.:162-163
Les manteaux des mammifères sont colorés pour diverses raisons, les principales pressions sélectives comprenant le camouflage, la sélection sexuelle, la communication et les processus physiologiques tels que la régulation de la température. Le camouflage est une influence puissante chez de nombreux mammifères, car il aide à dissimuler les individus des prédateurs ou des proies. L’aposématisme, mettant en garde contre d’éventuels prédateurs, est l’explication la plus probable du pelage noir et blanc de nombreux mammifères capables de se défendre, comme chez la mouffette nauséabonde et le blaireau à miel puissant et agressif. Chez les mammifères arctiques et subarctiques tels que le renard arctique (Alopex lagopus), le lemming à collier (Dicrostonyx groenlandicus), le stoat (Mustela erminea) et le lièvre d’Amérique (Lepus americanus), le changement de couleur saisonnier entre le brun en été et le blanc en hiver est en grande partie dû au camouflage. Les différences dans la couleur du pelage des femelles et des mâles peuvent indiquer des niveaux de nutrition et d’hormones, importants dans la sélection du partenaire. Certains mammifères arboricoles, notamment les primates et les marsupiaux, ont des nuances de peau violette, verte ou bleue sur certaines parties de leur corps, ce qui indique un avantage distinct dans leur habitat largement arboricole en raison de l’évolution convergente. La coloration verte des paresseux, cependant, est le résultat d’une relation symbiotique avec les algues. La couleur du pelage est parfois sexuellement dimorphique, comme chez de nombreuses espèces de primates. La couleur du pelage peut influencer la capacité à retenir la chaleur, en fonction de la quantité de lumière réfléchie. Les mammifères au pelage de couleur plus foncée peuvent absorber plus de chaleur du rayonnement solaire et rester plus chauds; certains mammifères plus petits, tels que les campagnols, ont une fourrure plus foncée en hiver. La fourrure blanche et sans pigmentation des mammifères de l’Arctique, comme l’ours polaire, peut refléter davantage de rayonnement solaire directement sur la peau.:166-167
Le terme pelage – première utilisation connue en anglais c. 1828 (Français, du Moyen français, de poil pour « poil », du Vieux français peilss, du latin pilus) – est parfois utilisé pour désigner le pelage complet d’un animal. Le terme fourrure est également utilisé pour désigner les peaux d’animaux qui ont été transformées en cuir avec leurs poils encore attachés. Les mots fourrure ou fourrure sont également utilisés, de manière plus décontractée, pour désigner des excroissances ou des formations ressemblant à des poils, en particulier lorsque le sujet auquel il est fait référence présente une couche dense de « poils » fins et mous. Si elle est superposée, plutôt que cultivée comme une seule couche, elle peut être composée de poils courts, de longs poils de garde et, dans certains cas, de poils à arêtes moyennes. Les mammifères à fourrure réduite sont souvent appelés « nus », comme pour le rat-taupe nu, ou « sans poils », comme pour les chiens sans poils.
Un animal avec une fourrure de valeur commerciale est connu dans l’industrie de la fourrure comme un porteur de fourrure. L’utilisation de la fourrure comme vêtement ou décoration est controversée; les défenseurs du bien-être animal s’opposent au piégeage et à la mise à mort des animaux sauvages, ainsi qu’au confinement et à la mise à mort des animaux dans les fermes à fourrure.