Pendant près d’un siècle et demi, la France a maintenu un empire colonial important en Afrique, s’étendant du Maghreb aux régions subsahariennes occidentales et centrales. Bien que la domination directe ait pris fin au début des années 1960, l’influence française sur ses anciennes possessions s’est poursuivie. Par des liens politiques, sécuritaires, économiques et culturels, la France a tenté de maintenir un ancrage hégémonique en Afrique francophone, à la fois pour servir ses intérêts et maintenir un dernier bastion de prestige associé à un héritage de maîtrise passée. Cependant, ces relations conservent-elles un caractère essentiellement colonialiste ? Pour le déterminer, nous analyserons d’abord brièvement la raison d’être principale de l’expansion impériale de la France ; sa « mission de civilisation ». Nous explorerons ensuite les relations plus récentes et existantes de la France avec ses anciennes possessions, et conclurons.
Au cours de l’expansion coloniale post-1830, nous voyons la justification française pour justifier la notion d’empire tout en louant le républicanisme. Comme le souligne Charbonneau, dans de nombreux domaines de la pensée française, ‘ l’histoire de la France continentale est très souvent considérée comme distincte de celle de la France impériale… La distinction construite a permis à la République de maintenir des revendications d’universalisme. Elle a permis de nier les contradictions intrinsèques de la République qui étaient souvent flagrantes dans les (ex-)colonies ’ (2008, p. 281). Les efforts civilisateurs comprenaient le développement des infrastructures coloniales, en particulier dans le transport ferroviaire et la fourniture de soins de santé. Cependant, la pierre angulaire de la Mission Civilisatrice a été une tentative d’ingénierie sociale par des efforts visant à améliorer la qualité de vie, la politique et l’éducation des autochtones, mais souvent dans la promotion des intérêts français et des traditions idéologiques et gouvernementales; une tendance récurrente.
L’esclavage n’était plus légalement reconnu à partir de 1905, mais le travail forcé subsistait en grande partie, bien que le fait qu’il soit réglementé le rende soi-disant moins exploitable, et l’impératif de poursuivre l’amélioration des infrastructures et d’inculquer une éthique productive au « natif de l’aisance au travail » justifiait soi-disant de tels compromis (Conklin 1998, p. 438). On peut également trouver des contradictions dans la justice coloniale. Un décret de 1903, encore réformé en 1912, appelait à un plus grand respect des coutumes juridiques des différents groupes d’Afrique de l’Ouest, mais l’approche générale était toujours que le droit coutumier devait être respecté tant qu’il n’entrait pas en conflit avec les normes françaises de la « civilisation » et n’entravait pas les progrès espérés vers cet idéal (Conklin 1997, pp. 119 – 120). Le sentiment républicain français a influencé la façon dont les chefs locaux et leurs peuples étaient perçus; respectivement tyranniques et ayant besoin de libération. Cependant, il était encore nécessaire de maintenir de nombreux chefs pour aider à la collecte des impôts et à l’application de la réglementation française. Certains chefs ont profité de la réduction des effectifs français pendant la Grande Guerre pour se rebeller, conduisant souvent leurs peuples qui avaient aussi peu d’estime pour l’idéal français que les Français envers leur ancien système « féodal » (Conklin 1998, pp. 427 – 428). La France espérait élargir et ancrer son programme culturel et linguistique, sinon pour l’assimilation complète des Africains non maghrébins, du moins dans l’espoir qu’une sorte d’osmose morale s’ensuivrait (ibid. p. 429). Faute d’engager sérieusement les ressources nécessaires, une telle programmation éducative était un autre exemple d’ambition se heurtant aux rochers, au mieux à la réalité, au pire à l’indifférence, car même en 1950, les taux d’analphabétisme dans les zones coloniales françaises se situaient entre 95% et 99% (Cumming 2006, p. 158).
S’il y a un thème qui traverse l’époque coloniale de la France, c’est celui d’essayer de forger un caractère africain qui adhère à l’identité autochtone mêlée à un idéal français, avec les compromis moraux nécessaires pour réaliser cette vision rendue plus agréable au goût en les assaisonnant de revendications de progrès social. La France était essentiellement une République qui régnait sur la notion supposée idéologiquement incompatible de « sujets » plutôt que de citoyens. La mentalité coloniale française était un produit de son temps, tout comme la conviction que les mesures adoptées étaient incontestablement positives. Cette mentalité protectrice a formé un lien fort, assurant l’intention française de maintenir une influence future.
En vingt ans, les colonies africaines de la France sont passées de son contrôle, bien que Charles de Gaulle ait toujours perçu ‘que la puissance mondiale française et la puissance française en Afrique étaient inextricablement liées et se confirmaient mutuellement » (Charbonneau 2008, p. 281). Bien que la Communauté franco-africaine de De Gaulle ait tenté de maintenir le système intact – notamment en menaçant de rompre le soutien français, comme une Guinée dissidente l’a découvert à ses dépens –, les colonies africaines, déjà habituées à une souveraineté de facto sinon de jure grâce à la Loi-cadre De Defferre (Shipway 2008, p. 20-21), ont rapidement déclaré leur indépendance. Bien qu’une France hébétée ait largement accepté cela, nous voyons des initiatives précoces pour maintenir des liens avec les anciennes colonies par le biais d’accords économiques et de sécurité, et on pourrait soutenir que l’éclatement des fédérations coloniales en leurs États constitutifs les a rendues plus dépendantes de la France qu’elles ne l’auraient été si elles étaient unifiées. ‘ La décolonisation n’a pas marqué une fin, mais plutôt une restructuration de la relation impériale ’ (Chafer cité dans Charbonneau 2008, p. 281), et on le voit dans la Françafrique; les relations politiques, sécuritaires, économiques et culturelles qui, bien que quelque peu diminuées, subsistent aujourd’hui.
Les événements géopolitiques récents ont incité la réalignement de la politique étrangère française d’être trop centrée sur l’Afrique, mais les vieilles habitudes ont la vie dure lorsque des intérêts français sont impliqués, qui ont souvent tourné autour des ressources énergétiques et des matières premières. Lors de l’élection présidentielle gabonaise de 2009, la France a été accusée par une population en colère d’avoir permis à Ali Ben Bongo de frauder l’électorat, faisant écho au soutien qu’elle a apporté à son père Omar, anti-démocratique, pilleur de richesses pétrolières (Crumley 2009a). Une telle interférence, réelle ou imaginée, est vraie à la forme. Comme pour les chefs du passé colonial, la France a cherché à maintenir ses intérêts en influençant les affaires intérieures africaines, qu’il s’agisse d’aider le Cameroun, le Gabon et le Sénégal à éviter des coups d’État grâce à des garanties de sécurité (McGowan 2003, p. 357), ou quand en 1993 la France, via la compagnie pétrolière publique Elf-Aquitaine, a cherché à influencer les élections législatives au Congo en refusant les prêts essentiels nécessaires au paiement des fonctionnaires (Martin 1995, p. 15-16).
Malgré des sommets ouverts entre dirigeants français et africains, les liens personnels et les réseaux politiques ont compté pour beaucoup. Compte tenu du caractère secret des relations franco-africaines au niveau des élites – en particulier des machinations des « Cellules » consultatives africaines de la présidence française (Marchal, p. 357 et p. 359), et du manque de contrôle public du développement et de l’implication des entreprises privées/ publiques (ibid., p. 357) – il n’est pas étonnant que cet environnement soit jugé mûr pour ancrer des relations et une influence mutuellement bénéfiques. Des premiers liens entre Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire et les élites françaises (ibid., p. 361) aux récents voyages du président Sarkozy dans d’anciennes colonies avec un entourage d’affaires à la remorque (Crumley 2009b), de telles relations ont rendu la réforme de la Françafrique politique difficile, à la frustration non seulement des Africains mais aussi des diplomates français. Jean-Christophe Rufin, récemment ambassadeur au Sénégal, estime que ‘les vieilles habitudes obscures, compromettantes et cyniques du commerce des faveurs politiques et commerciales viennent de devenir plus manipulatrices et opaques » (Crumley 2010). Remplacer la règle directe pour une influence substantielle n’est peut-être pas « colonial » en soi, mais ce n’est pas non plus une rupture décisive par rapport au passé.
Tout comme la France a soutenu de nouveaux « chefs » pour sauvegarder ses intérêts, elle s’est également efforcée de préserver le modèle centralisé, socialisé et suspect de libre marché de l’institutionnalisation de l’État dans ses anciennes colonies, une grande partie de son financement du développement allant aux gouvernements centraux plutôt qu’aux acteurs sous-étatiques ou non étatiques. Dans la continuité du deux poids, deux mesures affiché pendant le colonialisme, le président Mitterrand a annoncé en 1990 un regain d’enthousiasme pour encourager la transition démocratique via l’aide française, mais les statistiques ont effectivement montré une augmentation de l’aide aux régimes autoritaires, généralement des pays dans lesquels la France avait des préoccupations économiques et sécuritaires (Martin 1995, p. 15). Une telle hiérarchisation des gouvernements centraux – et en fait les niveaux d’éducation de mauvaise qualité, le dynamisme économique et la maturité politique initialement légués par le colonialisme – a sans doute perpétué le sous-développement social et démocratique dans de nombreuses anciennes colonies et encouragé la dépendance à la France, bien que celle-ci elle-même s’érode progressivement en raison de l’évolution sécuritaire et économique comme détaillé ci-dessous.
Une pièce importante du puzzle postcolonial était la présence militaire importante de la France. Ceci, en plus d’une large licence d’intervention par le biais d’accords de défense avec près de la moitié des États africains, a permis à la France de devenir connue comme le gendarme de l’Afrique (Charbonneau 2008, p. 282). Avec des bases militaires permanentes situées à l’origine au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Tchad, à Djibouti, au Gabon, au Cameroun et en République centrafricaine, la responsabilité de « défendre » l’Afrique du communisme pendant la Guerre froide correspondait aux intérêts français dans le maintien de l’hégémonie régionale.
La nécessité de professionnaliser l’armée après la guerre froide, ainsi que la reconnaissance du fait que certains déploiements étaient redondants, ont encouragé des réformes qui ont réduit le nombre de troupes et fermé des bases, bien que les forces soient restées stationnées dans des pays politiquement instables. Un plus grand professionnalisme et une plus grande projection de la force signifiaient que l’interventionnisme était toujours viable, notamment via La Force d’action rapide, une force de 44 500 hommes créée en 1993 (Martin 1995, p. 13). Entre 1997 et 2002, la France a lancé trente-trois opérations en Afrique, même si dix d’entre elles avaient des mandats ou relevaient du commandement des Nations Unies, ce qui suggère que les préoccupations humanitaires plus larges sont devenues de plus en plus importantes pour la France, avec l’acceptation d’une implication multilatérale et des mouvements vers l’interventionnisme pour promouvoir la sécurité et le développement plutôt que de privilégier l’ordre et la stabilité souvent moralement douteux (Charbonneau 2008, p. 283).
La France a de bonnes raisons de chercher à améliorer son image. De nombreux ressentiments se sont accumulés contre elle en raison de l’ingérence politique et des interventions armées, notamment l’héritage du génocide rwandais de 1994. Les forces françaises ont facilité la formation et l’expansion des Forces Armées rwandaises de 1990 à 1993, et fourni d’énormes livraisons d’armes (McNulty 2000, pp. 109-110). Bien que la stabilisation ait été la principale motivation de la France si elle a aidé involontairement à militariser le Rwanda avant un massacre planifié à l’avance. Sous le choc de ces événements, et un chœur croissant de plaidoyer humanitaire dans la société civile française, les gouvernements récents ont réformé les termes de leur coopération et de leurs engagements militaires africains, comme indiqué ci-dessus. La France a accepté à l’amiable certains retraits, comme le retrait de 1200 soldats et le transfert de la souveraineté de la base au Sénégal en 2010 (Bamford 2010), tout en conservant la volonté et la capacité d’intervenir, comme l’a démontré la Côte d’Ivoire lorsque les forces françaises, longtemps sur le théâtre sous la Force Licorne, ont aidé à renverser Laurent Gbagbo, bien qu’avec l’aval de l’ONU (Howden 2011).
En fin de compte, la France a utilisé avec succès sa présence sécuritaire depuis la décolonisation pour exercer une influence dans les pays où elle a des intérêts, en maintenant à la fois l’hégémonie régionale et sa vision de l’ordre et de la stabilité. Bien que cette force soit encore puissante, les justifications stratégiques pour maintenir des présences substantielles s’affaiblissent et, outre la méfiance de l’opinion publique française et africaine, les initiatives récentes de l’Union africaine menacent également d’affaiblir davantage le réflexe interventionniste de la France, comme la création en 2004 du Conseil de Paix et de Sécurité et de sa Force africaine en attente pour – soi–disant – permettre aux Africains d’intervenir dans leurs propres affaires (Williams 2009, p. 614).
Les liens économiques de la France en Afrique sont aussi profonds que les liens politiques et sécuritaires. Vingt ans après la décolonisation, la France importait encore des pourcentages importants de matières premières et sa dépendance énergétique vis-à-vis de l’Afrique était passée de 30% en 1950 à 80% en 1988-89, dont 100% d’importations d’uranium en provenance du Gabon et du Niger, clé d’une France essentiellement alimentée par le nucléaire, et 70% des extractions mondiales de la compagnie pétrolière Elf-Aquitaine provenaient de gisements africains (Martin 1995, p. 9-10). Récemment cependant, ces liens sont de moins en moins significatifs. L’Afrique représentait moins de 5% du commerce extérieur de la France à la fin du siècle dernier, alors que dans le même temps la balance commerciale entre eux était à peu près au même niveau qu’entre la France et ses partenaires de l’UE (Marchal 1998, p. 360), qui n’aurait pu qu’augmenter avec l’Union économique et monétaire. Néanmoins, l’Afrique reste un marché d’exportation important et une cible pour les investissements français. Comme le montre le graphique ci-dessous pour la période 2000-2008, les niveaux des échanges commerciaux entre la France et l’ensemble de la région africaine (y compris les zones Nord, subsaharienne, Est et Sud, et CFA) se sont toujours élevés à des milliards d’euros, connaissant une nette reprise après 2007, validant peut-être les missions commerciales de Sarkozy.
(Institut National de la Statistique et des Études Économiques 2009)
Une rupture majeure des liens économiques entre la France et ses anciennes colonies a eu lieu en janvier 1994 avec la La dévaluation à 100% du franc CFA (Colonies françaises d’Afrique), une région monétaire arrimée au franc français depuis des décennies, bien que séparée mais interchangeable, se poursuit. Cette mesure elle-même a précédé la doctrine d’Abidjan de juillet 1994, où la France suivait les conditions d’aide budgétaire des institutions de Bretton Woods, ce qui signifie qu’elle ne pouvait plus » ramasser les factures » des États clients (Marchal 1998. p. 358). Un autre exemple de déclin de l’influence économique française en Afrique face à l’empiétement du libéralisme est l’Accord de libre-échange de Cotonou conclu avec l’UE en 2000, révisé en 2010, en tant que successeur des Conventions de Lomé (Commission européenne 2010). Cela reflète une tendance récente des grandes puissances qui tentent de placer des revendications commerciales dans « l’arrière-cour » de la France, notamment la Chine, qui se plaçait en 2003 au deuxième rang derrière la France en tant que premier exportateur vers la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), avec environ 11% et une croissance (Tull 2006, p. 464), créant la possibilité d’un nouveau syndrome de Fashoda dirigé vers la Chine au lieu des concurrents traditionnels de la France en Afrique.
L’aide bilatérale française a toujours été principalement dirigée vers ses anciennes colonies, atteignant à un moment 85% de l’aide publique au développement (Martin 1995, p. 11). Bien que la France reste un énorme donateur, compte tenu de la canalisation accrue de l’aide via l’UE, le FMI et la Banque mondiale, elle a été encouragée à accroître la distribution hors d’Afrique, bien que la France soit toujours encline à ses propres grands gestes aux côtés de ces partenaires, comme une récente promesse de près de 540 millions de dollars pour aider la Côte d’Ivoire à se redresser (McClanahan 2011). Néanmoins, avec l’aide elle-même, un moyen d’exercer des réductions d’influence dues à la récente crise financière, ainsi qu’à cette redistribution sous influence multilatérale, ne peuvent qu’éroder le pouvoir français. Avec le régime direct passé depuis longtemps et la diminution de la présence sécuritaire de la France en Afrique, le bâton ne conserve plus l’impact qu’il avait autrefois. Cependant, avec l’érosion des liens économiques français, la carotte peut également commencer à paraître maigre, avec des conséquences potentielles pour la préservation de l’influence française à long terme.
Malgré ces préoccupations, la France s’efforce de préserver son héritage culturel, une part importante des fonds de développement allant à l’éducation, aux bourses et aux instituts culturels. Diverses organisations et conférences intergouvernementales ont opéré sous le hub de l’Agence de coopération culturelle et technique dans le but d’institutionnaliser les liens linguistiques, culturels et éducatifs entre la France et l’Afrique francophone, et même le Ministère de la francophonie dédié a été créé en 1988 (Martin 1995, p. 8). La promotion de la langue française est une priorité, non seulement pour favoriser des conditions propices à des relations économiques positives au sein de la francophonie, mais aussi, comme mentionné plus haut en ce qui concerne la Mission Civilisatrice, en raison de la forte connexion française entre leur langue et les valeurs et la culture du monde « latin », distinct du monde anglo-saxon anglophone et de ses traits moins qu’admirés. En tant qu’initiatrice, la France joue un rôle culturel important et accorde une grande importance au maintien de cet héritage en Afrique, en particulier à la construction identitaire qui en résulte encouragée au sein de la francophonie, même si, comme le souligne Martin, ‘ dans la mesure où cela implique l’inclusion de personnes hors de France dans la culture de la France elle-même, la francophonie est un concept véritablement néocolonial ’ (ibid., p. 5).
Alors que l’influence mondiale de la France diminue, la « cour arrière » africaine a été sa meilleure opportunité de maintenir une forte influence et une relative hégémonie; une hypothèse raisonnable étant donné que l’implication française a directement contribué aux conditions sociopolitiques dans ces anciennes colonies. Certes, il y a eu une érosion de l’influence française, que ce soit par choix, par circonstance ou par détachement progressif des dirigeants africains. Cela dit, même diminuée, la France conserve des enjeux nombreux et importants dans les liens sécuritaires, économiques, culturels et politiques qui l’unissent à l’Afrique. Par conséquent, on peut affirmer que, même si la France n’exerce plus le statut et le pouvoir dont elle jouissait autrefois, une relation néocoloniale s’est développée depuis la décolonisation. Même si l’influence française est notable, elle diminue néanmoins et même si les relations actuelles peuvent être considérées comme néo-coloniales, il s’agit probablement d’une phase de durée finie.
Bibliographie
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Écrit par: Iwan Benneyworth
Écrit à: Université de Cardiff
Écrit pour: Professeur Alistair Cole
Date de rédaction: Avril 2011
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