Lors de la campagne de 1960, John F. Kennedy s’est engagé à « faire bouger à nouveau ce pays » et a offert aux électeurs une nouvelle génération de dirigeants. Il a mis ses concitoyens au défi de se joindre à lui dans la lutte pour la liberté dans les années périlleuses de la guerre froide. Le jour de l’inauguration, le 20 janvier 1961, près d’un million de personnes dans la capitale nationale ont bravé les températures glaciales pour apercevoir le nouveau président qu’elles avaient élu. Les problèmes difficiles de la journée — la menace communiste, une course aux armements nucléaires, des troubles raciaux et des difficultés économiques — attendaient le président et la nation. En prenant ses fonctions en pleine guerre froide, JFK a compris que son discours inaugural devrait insuffler la confiance au pays et le respect à l’étranger. Il a estimé que la démocratie ne prospère que lorsque les citoyens mettent leurs talents au service du bien commun, et qu’il appartient aux dirigeants d’inspirer les citoyens à des actes de sacrifice. Et quand il a exhorté les gens à « ne pas demander ce que votre pays peut faire pour vous », il a fait appel aux instincts les plus nobles, exprimant un message que les Américains étaient impatients d’entendre.
Le discours inaugural de Kennedy reflétait ses croyances fondamentales et son expérience de vie. C’était un vétéran de la guerre — un héros de combat. Il avait lu les grands discours des âges et croyait au pouvoir des mots. Il pensait qu’une démocratie ne prospère que lorsque les citoyens mettent leurs talents au service du bien commun, et qu’il appartient aux dirigeants d’inspirer les citoyens à des actes de sacrifice. Et quand il a exhorté les Américains à « Ne pas demander ce que votre pays peut faire pour vous”, il a fait appel à leurs instincts les plus nobles, exprimant un message que les Américains étaient impatients d’entendre. Il a soulevé le moral de ses auditeurs, alors même qu’il affrontait la sombre réalité de l’ère nucléaire. Le discours a fait sensation.