La migration cellulaire est un processus très compliqué essentiel au bon fonctionnement de toutes les cellules et organismes vivants. Il sous-tend de nombreux processus physiologiques tels que l’embryogenèse ou la cicatrisation des plaies ainsi que des processus pathologiques tels que les métastases des cellules cancéreuses. Le mode de locomotion cellulaire a été classé en fonction de nombreux paramètres. Il existe deux voies de migration individuelle: amiboïde et mésenchymateuse. La locomotion de groupes de cellules est connue sous le nom de mouvement collectif.La migration des amiboïdes se réfère aux cellules arrondies ou ellipsoïdes et est régulée par les protéines de la famille Rho. Il est stimulé par la GTPase Rho et la ROCHE kinase. Les cellules qui migrent en mode amiboïde ne forment pas d’adhérences focales matures ni de fibres de contrainte composées d’actine polymérisée. Ces cellules forment des protubérances migratrices très dynamiques appelées blebbs. Ils sont formés sur le bord d’attaque de la cellule, qui avance en raison des contractions se produisant sur le bord opposé. Contrairement au mode de mouvement mésenchymateux, dans la migration amiboïde, l’activité des protéases n’est pas requise, car les cellules se faufilent simplement à travers les lacunes présentes dans la matrice extracellulaire en utilisant la contractilité de l’actomyosine. De plus, les cellules peuvent changer leur mode de migration. Une de ces transformations possiblesest la transition mésenchymateuse en amiboïde, qui est cruciale dans les métastases et les invasions cancéreuses. Cet article décrit les mécanismes responsables du mouvement des amiboïdes et les voies de base régulant ce processus.
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