Malgré les tentatives du Corps des Marines de réprimer les rituels de bizutage, la pratique persiste malheureusement. Alors que le bizutage se produit probablement dans l’Armée, la Marine, l’Armée de l’Air et la Garde côtière, les pratiques de bizutage dans les Marines ont la réputation d’être les plus brutales, et le bizutage est plus ancré dans la culture de cette branche de l’armée américaine que dans les autres.
Selon le Marine Corps Times:
Le Corps des Marines a enquêté sur 377 incidents de bizutage présumés entre janvier 2012 et juin 2015, corroborant environ un tiers des cas.
Cas de bizutage dans les Marines
L’un des cas de bizutage les plus connus de ces dernières années a peut-être été la mort en 2016 de Raheel Siddiqui, 20 ans, qui est tombé d’une cage d’escalier peu de temps après son arrivée au camp d’entraînement à Parris Island en Caroline du Sud.
Une enquête a révélé qu’un sergent d’exercice avait abusé physiquement et verbalement de Siddiqui et d’autres recrues musulmanes, mettant l’une d’elles dans un sèche-linge et l’allumant. Bien que la mort de Siddiqui ait été considérée comme un suicide, le sergent d’exercice a été condamné à 10 ans de prison pour mauvais traitements envers les recrues.
Selon le New York Times, les cas de bizutage se sont aggravés dans les années qui ont suivi le mois de septembre. 11, 2001, attaques terroristes, alors qu’une vague de recrues inondait toutes les branches de l’armée américaine. L’enquête sur la mort de Siddiqui a révélé qu’à Parris Island, le bizutage était souvent considéré comme une autre partie de l’entraînement au camp d’entraînement.
La politique officielle des Marines sur le bizutage
L’ordonnance 1700.28 du Corps des Marines, qui définit le bizutage et l’intention du Corps des Marines sur la question, stipule qu' »Aucun Marine…peut se livrer à un bizutage ou consentir à ce que des actes de bizutage soient commis sur eux. »
L’ordre définit le bizutage comme toute conduite par laquelle un militaire fait souffrir un autre militaire ou l’expose à une activité cruelle, abusive, humiliante ou oppressive. L’ordonnance explique en outre certains exemples, en particulier « frapper physiquement un autre pour infliger de la douleur » et « percer la peau d’un autre de quelque manière que ce soit. »
Un rituel passé, connu sous le nom de « gantelet », a peut-être été mené parmi les sous-officiers de marine lorsqu’un marine est entré dans les rangs des sous-officiers (sous-officiers). Ce processus douloureux impliquait que le Marine nouvellement promu se fasse frapper à la cuisse par ses collègues Marines, pour laisser une ecchymose continue de haut en bas de chaque jambe pour créer une « bande de sang » littérale. »
Rituels de bizutage moins évidents dans les Marines
Tous les rituels de bizutage ne sont pas flagrants. Tapoter les chevrons du collier d’un Marin nouvellement promu peut parfois être fait comme un geste de félicitations, mais s’il n’y a pas de supports sur le chevron, l’intention peut être de percer la peau du Marin.
Selon l’ordonnance, le bizutage n’a pas besoin d’impliquer un contact physique, et toute personne occupant un poste de supervision peut être tenue responsable si, par un acte, une parole ou une omission, elle sait ou aurait raisonnablement dû savoir que le bizutage allait avoir lieu.
Selon l’ordre de bizutage, toute tentative de violation ou sollicitation d’une autre personne pour enfreindre cet ordre expose les membres concernés à des mesures disciplinaires en vertu de l’article 92 du Code uniforme de justice militaire.
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