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Principaux dogmes et doctrines

Dans sa formule du baptême, l’Église catholique romaine demande toujours que les parents et les parrains des enfants à baptiser récitent le Credo des Apôtres comme signe qu’ils acceptent les doctrines de base de l’Église et aideront leurs enfants à grandir dans la foi catholique. Le credo proclame la croyance en la Sainte Trinité; l’Incarnation, la Passion et la Résurrection du Christ; la Seconde Venue et le Jugement Dernier du Christ; la rémission des péchés; l’église; et la vie éternelle. Les premiers Pères de l’Église ont fait du credo la base des homélies baptismales données aux catéchumènes, ou à ceux qui se préparent au rite. Les homélies, comme la doctrine catholique romaine moderne, allaient considérablement au-delà des simples articles du credo.

La foi catholique romaine intègre dans sa structure les livres de la Bible hébraïque, ou Ancien Testament. De ces livres, il tire sa croyance au péché originel, conçu comme un défaut moral héréditaire et universel des êtres humains qui les rend incapables d’accomplir leur destin et même incapables de décence fondamentale. L’importance de cette doctrine réside dans son explication de la condition humaine comme causée par l’homme et non par l’échec divin (ni, dans la théologie catholique romaine moderne, par l’influence diabolique). L’humanité ne peut être délivrée de sa condition dégradée que par un acte salvifique de Dieu — la mort et la Résurrection de Jésus. En Jésus, Dieu est révélé comme le Père qui envoie le Fils dans sa mission de salut, et par le Fils, le Saint-Esprit vient habiter chez les rachetés. Ainsi, la Trinité des personnes est révélée, et le destin de l’humanité est de partager la vie divine des trois personnes de la Trinité. L’acte salvifique de Jésus introduit la grâce, qui, dans la croyance catholique romaine, signifie à la fois l’amour de Dieu et l’effet produit chez les êtres humains par son amour. (L’idée théologique de la grâce a été vivement contestée.) La réponse des croyants à la présence de la grâce est les trois vertus théologiques que sont la foi, l’espérance et la charité; elles leur permettent de vivre la vie chrétienne. Les êtres humains sont introduits à la grâce et initiés dans l’Église par le baptême, et la vie de grâce est soutenue dans l’église par les sacrements.

Adam et Eve
Adam et Eve

« Adam et Eve”, détail de Giulio Clovio tiré du Livre d’Heures du Cardinal Alessandro Farnese, achevé en 1546; à la Pierpont Morgan Library, New York ( MME 69, fol. 27).

Avec l’aimable autorisation de la Pierpont Morgan Library, New York

La vie de grâce atteint son accomplissement en eschatologie. Dans ce domaine de la croyance sur la fin du monde et « les dernières choses”, la théologie moderne rejette les récompenses physiques et les punitions qui étaient au cœur de la croyance antérieure et si clairement décrites par Dante. La plupart des théologiens reconnaissent le caractère allégorique de la plupart des images traditionnelles du ciel, de l’enfer et du purgatoire, et le catéchisme de l’église identifie la séparation d’avec Dieu comme la plus grande punition du « feu éternel” de l’enfer. Le jugement lui-même est à la fois personnel et général, selon l’Église. Chaque individu sera jugé immédiatement après sa mort selon sa foi et ses œuvres, mais le Christ viendra aussi juger les vivants et les morts à la fin des temps. Au cœur de l’eschatologie catholique est la croyance en la résurrection du corps, qui, pour les catholiques romains, comme pour tous les chrétiens, est confirmée par la Résurrection corporelle de Jésus. En effet, l’importance de l’Ascension du Christ dans sa chair a été notée dans les Évangiles et les lettres de saint Paul l’Apôtre.

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